Mise à jour - écart salarial / Update - Action on the wage gap
Hier, le gouvernement provincial a lancé un rapport d'étape sur son plan 2005-2010 sur l'écart salarial entre les femmes et les hommes au N.-B. Il a fixé quatre cibles, soit :
Atteindre un taux nul d’iniquité salariale dans les quatre parties du secteur public.
Réduire l’écart des salaires néo-brunswickois à 10 p. 100 d’ici à 2010.
Les femmes comptent pour au moins le tiers de tous les postes décisionnels au sein gouvernement du N.-B., ainsi que dans ses conseils et ses commissions.
Pas plus du tiers des femmes qui travaillent se retrouvent dans les 10 postes les plus fréquemment occupés par des femmes au N.-B.
Le gouvernement a aussi lancé un site internet et des outils pour employeurs ainsi que les indicateurs de progrès. D’ici 2010 :
un plus grand nombre de personnes sondées seront tout à fait d’accord avec l’énoncé : « Il est acceptable qu’une femme travaille à l’extérieur de la maison, et ce, même si la famille n’a pas besoin d’argent. » un plus grand nombre de personnes sondées seront tout à fait d’accord avec l’énoncé : « Les couples devraient partager les tâches ménagères à part égale si les deux conjoints travaillent à l’extérieur du foyer. » un plus grand pourcentage de femmes parmi les juges, les membres des organismes, conseils et commissions nommés par la province, les membres du conseil des ministres, et chez les députés. davantage de places en garderies agréées au N.-B. un plus grand nombre d’employeurs aideront leurs employés à accéder à des services de garde, soit par l’entremise d’octrois directs pour la garde des enfants, soit par le biais d’un soutien concret à des établissements de garde d’enfants. un meilleur équilibre entre les sexes pour ce qui est du nombre d’adultes néo-brunswickois qui consacrent plusieurs heures par semaine à leurs responsabilités familiales. un plus grand nombre d’employeurs offriront des milieux de travail qui tiennent compte des besoins des familles. moins de femmes qui travaillent dans les dix emplois le plus souvent occupés par des femmes. un plus grand nombre d’ouvrières qualifiées agréées au N.-B., et les femmes constitueront une part plus importante de l’ensemble des ouvriers qualifiés agréés. les écarts salariaux entre les diplômés et les diplômées des établissements postsecondaires seront réduits. un plus grand nombre de femmes occuperont des postes de direction. un plus grand nombre d’employeurs utiliseront un système d’évaluation qui tient compte des différences entre les hommes et les femmes. on aura réduit l’écart salarial entre les emplois occupés traditionnellement par les hommes et par les femmes (c’est-à-dire les 10 les plus souvent occupés), en fonction des revenus annuels moyens pondérés.
- www.gnb.ca/0012/Womens-Issues/wg-es/index-f.asp ; www.gnb.ca/0012/Womens-Issues/wg-es/pdf/3720%20ProgressReport-f.pdf
Voici l'écart salarial moyen entre les femmes et les hommmes au N.-B. depuis 1997, soit, la différence entre la moyenne des salaires horaires des deux sexes :
1997: 20%
1998: 18,6%
1999: 19,1%
2000: 22,5%
2001: 21%
2002: 18,8%
2003: 17,3%
2004: 15,4%
2005: 14,3%
2006: 12%
Source: Statistique Canada, CANSIM 282-0072.
L'écart salarial au Canada en 2006 était de 16,2%.
Voici la réaction du Conseil consultatif à cette annonce :
Le gouvernement provincial devrait adopter des critères beaucoup plus rigoureux pour déterminer l'efficacité de son plan d'action sur l'écart salarial entre les hommes et les femmes, selon la présidente du Conseil consultatif sur la condition de la femme. Ginette Petitpas-Taylor dit que le Conseil consultatif est prêt à accepter des mesures volontaires pour une période d'évaluation s'il était prévu qu'après quatre ou cinq ans une évaluation rigoureuse allait déterminer son efficacité et s'il fallait plutôt adopter une loi. Elle dit que les critères annoncés mercredi par le gouvernement (Rapport d'étape sur le Plan d'action quinquennal sur l'écart salarial au Nouveau-Brunswick - Hiver 2007) sont vagues et ne permettront pas de mesurer si un progrès réel a été réalisé.
"L'écart salarial moyen entre les femmes et les hommes au Nouveau-Brunswick était de 22% en 2000. En 2006, il était de 12%. Maintenant que le gouvernement a un plan, il se propose de réduire cet écart à 10% par 2010. Évidemment, ce niveau est réalisable. Mais est-ce que nous aurons plus d'équité salariale ? Est-ce que les emplois traditionnellement féminins seront payés à leur juste valeur ? Le plan du gouvernement adopte comme un des indicateurs de progrès que par l'an 2010, un plus grand nombre d'employeurs utiliseront un système d'évaluation non sexiste des postes. Qu'est-ce qu'un plus grand nombre? Une autre cible est qu'en 2010, l'écart salarial entre les emplois occupés traditionnellement par un sexe ou l'autre aura été réduit. Mais de combien?" de dire Madame Petitpas-Taylor.
Nous applaudissons le fait que le gouvernement provincial reconnaisse que l'écart salarial est un problème - toutes les autres juridictions n'en font pas autant. Nous applaudissons l'engagement du gouvernement à assurer l'équité salariale à ses fonctionnaires et les employées des hôpitaux, des écoles et des agences publiques ainsi que les employées des services de garde d'enfants, des services d'aides à domicile et des maisons de transition. Et nous sommes d'accord avec le gouvernement quant aux causes de l'écart salarial, soit le partage inégal des obligations familiales, le regroupement des femmes dans certains emplois et la sous évaluation des emplois traditionnellement féminins. Mais le plan du gouvernement fait trop peu pour corriger ce dernier facteur et cette iniquité salariale ne disparaîtra pas d'elle-même. Il est bien d'encourager les femmes de se lancer dans les emplois non traditionnels mais les emplois traditionnels des femmes sont importants aussi et la plupart sont sous rémunérés."
***********
Yesterday, the provincial government released the first report on its 2005-2010 Wage Gap Action Plan. The plan sets 4 targets:
Achieve zero pay inequity within all 4 parts of the public sector.
Reduce the N.B. wage gap to 10% by 2010.
Females comprise a minimum of 1/3 of all decision-making positions within the Government of New Brunswick and its Boards and Commissions.
A maximum of 1/3 of working women are clustered within the 10 most commonly held positions by women within New Brunswick.
A website and tools for employers were also launched yesterday, as well as the indicators that will be monitored for progress. By 2010, the plan expects:
More New Brunswickers surveyed will strongly agree with the statement: "It is alright for a woman to work outside the home, even if her family does not need the money." More New Brunswickers surveyed will strongly agree with the statement: "Couples should share equally in household chores if they are both working outside the home." Higher percentages of women will be provincially appointed judges, members of ABCs, members of cabinet and MLAs. More licensed child care spaces in New Brunswick. More employers will be assisting their employees with access to child care, either through direct child care subsidies, or through actual support of child care facilities. Greater gender equality in the number of adult New Brunswickers who are performing many hours of family responsibilities each week. More employers will be offering family-friendly workplaces options. Fewer women working in the ten most common jobs held by women. More female journeypersons registered in New Brunswick, and women will represent more of all registered journeypersons. Wage gaps between male and female graduates of post-secondary institutions will be reduced. More women in key decision-making positions in the workplace. More employers will be using gender-sensitive job evaluation. The wage gap between male and female traditional jobs (defined as the 10 most common), based on the weighted average annual earnings, will be reduced.
- www.gnb.ca/0012/Womens-Issues/wg-es/index-e.asp ; www.gnb.ca/0012/Womens-Issues/wg-es/pdf/3720%20ProgressReport-e.pdf
Here is the pay gap in N.B. since 1997, expressed as the difference in the average hourly wage of women and men:
1997: 20%
1998: 18.6%
1999: 19.1%
2000: 22.5%
2001: 21%
2002: 18.8%
2003: 17.3%
2004: 15.4%
2005: 14.3%
2006: 12%
Source: Statistics Canada, CANSIM 282-0072.
The Canadian pay gap in 2006 was 16.2%.
Following is the Advisory Council's media release in reaction to this plan:
The provincial government needs more rigorous criteria to determine if its plan to close the pay gap between women and men is working, according to the Chairperson of the Advisory Council on the Status of Women. Ginette Petitpas-Taylor says the Advisory Council could live with voluntary measures for a test period, if an evaluation was planned after five years to determine if it was producing results, and to introduce legislation if it were not. The criteria announced Wednesday (Progress Report on New Brunswick’s Five Year Wage Gap Action Plan - Winter 2007) by the government is too vague to measure if real results are being produced.
"The average pay gap between women and men in New Brunswick was 22% in 2000. By 2006, it was 12%. Now, the provincial government has a plan to reduce the gap to 10% by 2010. That is likely to happen. But will there be more pay equity? Will traditionally female jobs be paid according to their value? One target set by the government is that by 2010, more employers should be using gender-sensitive job evaluation. How many is more? Another target is that by 2010 the wage gap between traditional male and female jobs will be reduced. By how much?" said Ginette Petitpas-Taylor following the New Brunswick government's release of its "Progress Report on New Brunswick's Five-Year Wage Gap Action Plan."
"We applaud the fact that the government recognizes that the pay gap is a problem - not all jurisdictions are doing as much. We applaud the provincial government's commitment to enacting pay equity for its civil servants, and for employees in hospitals, schools, public agencies and for child care, home support and transition house workers. We also applaud the government's analysis that the pay gap is caused by three factors - the unequal sharing of family responsibilities, the job clustering of women into too few occupations and the low pay that has always been the lot of female-dominated jobs. The government's plan does too little to correct this last factor, and this is one factor that will not correct itself. It is fine to encourage women to go into better paying non-traditional occupations, but traditionally female jobs are important and most are underpaid."